Poeme à une Martienne, suivi de poèmes divers ...

Si proche et pourtant si éloignée …

A se perdre dans une immensité rouge
S’évadant de cette réalité qui ne bouge
Où meurtrie du duel de la raison et du cœur
L’âme par sa tristesse dépérit et se meurt

Où éblouit par les reflets d’émeraude
D’un soleil se couchant en chantant son ode
Le cœur ne peut que croire ce que l’esprit infirme
Et vient détourner l’âme de cette firme

Pourtant passion n’est pas synonyme de raison
Et entraîne souvent dilemmes et questions,
Incertitudes, peines et souffrances à foison

Mais il est peut être encore possible d’espérer
Qu’accompagné de cette éternelle beauté
L’on puisse bien être aimé et gagner un baiser

Un nouvel orage

Vision d’un regard tant de fois soutenu
Entre deux êtres à l’alchimie si perçue
Où plongé dans de si magnifiques yeux bruns
L’on ne peut alors que se sentir plein d’entrain

Souvenir d’un regard s’associant à un jeu
Où l’on gagnerait à vous saisir par la hanche
A effleurer votre jolie joue blanche
Et à vous embrasser d’un ton ma fois fougueux

Souvenir d’un instant tellement magique
Témoignant d’une attirance électrique
Plongeant sa victime dans un monde onirique

Vision d’une multitude de merveilles
Contenues dans des yeux d’une beauté sans pareil
Serait ce donc un nouvel amour en éveil ?

Mal de cœur*

Emporté par le vent,
A voler vers la lune,
Aux côtés de Satan
Oublier notre infortune

A s’embaumer le cœur,
A se brûler les ailes,
Au milieu de ses pleurs
S’écarter de cette belle

Il faudrait qu’on se soigne,
Ou du moins qu’on s’éloigne
Loin de ces oniriques tendresses

Fuir ce maudit enfer
Pour éviter ces fers.
Sors de ma tête diablesses !


*sur l’air de Comme elle vient de Noir Désir

Danse de l’âme et du cœur


Peut-être me trouverez vous bien volatile
De suivre le rythme de mon âme futile
Quand aux sons des pas de mon cœur en idylle
Je me réveille d’une humeur ma fois câline

Comme si flottant dans l’air une odeur de velours
M’attirant vers les douces portes de votre bourg
M’appelant, et m’enivrant cette fois, à mon tours
Serait-ce donc le plus beau des amours ?

Heureux qui comme l’insouciant oiseau
Vivant de la pureté de l’air et de l’eau
Est imprégné de l’esprit de la bohème

Lorsque bercé par de douces nuits étoilées
Dans les bras de Morphée je viens à m’évader
Mes doux rêves, ma belle, me rappellent que je vous aime

Conduite amoureuse


Il est connu qu’avant de passer la cinquième
Il faut passer d’abord la quatrième,
La troisième, la seconde, la première
Peut être même la marche arrière

Quand les sentiments viennent à apparaître
A la poursuite d’un tant espéré maître
Ne nous arrêtons pas pour mieux les contempler
Accélérons plutôt pour mieux les amplifier

Et si d’une belle journée on quittait donc l’allée
Et que cette journée on venait à caler
Quelles sensations ressentirions-nous ?

Si effectivement il nous vient à caler
Il ne nous reste plus qu’à continuer à pied
Et marcher vers une nouvelle concession …

Fanatisme ?


Un beau jour naîtra une vague
Vague de l’éternel éphémère
Beauté de toutes les mers
Idylle de quelques murmures

Sous la forme d’un doux visage
Elle inondera les terres
Balayant pauvreté et misère
Ne laissant qu’un monde poli et pur

S’éclaircira la lune
Disparaîtra l’infortune
Quand je m’insufflerai en toi
Et t’emporterai sous mon bras

Quand le clair deviendra sombre
Quand le sombre deviendra clair
Je te convertirai à moi
Et t’emmènerai vers l’éternité

Quand la lumière deviendra ombre
Quand l’ombre deviendra lumière
La prophétie s’accomplira
Et les prophètes seront récompensés

Le loup qui était là


Oh ciel quel étrange sentiment
Venu d’un visage si attrayant
Où figé par un regard si perçant
Le cœur accélère sa course d’un instant

Que je sois à jamais pris pas le vent,
Emporté dans les plaines et dunes de sang,
Si l’occasion m’est offerte un moment
D’arriver à l’embrasser tendrement

Devenir enfin cet heureux chanceux
S’enivrant du parfum de ses cheveux
Et se perdant dans ses yeux langoureux

Car s’il y a bien une chose à avouer
C’est que face à une telle beauté
L’on ne peut bien espérer qu’être aimé